Il y a dans le marbre quelque chose de doux, de tendre. Plus on le travaille, plus il dévoile des surfaces douces et agréables, presque tièdes. Au début on a devant soi un bloc agressif, couvert d’arêtes et d’irrégularités, à l’aspect dur et opaque. Puis on enlève tous les morceaux qui cachent la forme qu’on souhaite (ou comme dirait l’autre, la figure cachée dans la pierre) et on commence à arriver à la surface qui constitue la peau du personnage qu’on dévoile : on ne doit pas frapper avec la gradine un seul trou de plus, ou ce visage sera perdu pour toujours ; une blessure obligerait à changer l’ensemble du visage.
Le travail de finition commence alors et avec le ponçage la pierre devient translucide. C’est à ce moment-là que la sculpture prend vie. On la caresse et on ressent presque une respiration. C’est magique.
Bonjour Gérard,
Tu travailles le marbre!!! …
Tu n’as pas droit à l’erreur pour les traits du visage, une autre sensation que la terre, alors?
Avec de bons outils tu vas faire des oeuvres magnifiques, précises…
La chaleur doit vous étouffer dans l’atelier??
Gros bisous,
Evelyne
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Bonjour Evelyne,
Oui, le marbre me plaît énormément ! C est ça, pas droit à l erreur. C est un défi intéressant…
La chaleur est supportable dans l’atelier heureusement. J espère que pour toi tout se passe bien, que tu travailles un peu la terre ! Gros bisous et bon week-end !
Gérard
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