Je ne connais pas les dimensions du tronc d’arbre que je devrai sculpter ce dimanche. L’endroit : à Muret, près de la Salle de Fêtes, mais je ne sais pas exactement où. Quelle essence ? Pas la moindre notion. La météo : aucune idée. Je n’aime pas chercher les prévisions… c’est comme si on te racontait la fin d’un film. Le mystère fait partie du futur ; il fait partie de ce jour qui n’existe pas encore et dont on ne connait pas grand-chose. Bref, je ne connais pas les conditions de la démonstration à Muret ce dimanche. J’arriverai à 10h et je travaillerai toute la journée.
Je dois dormir pour être en forme. Des rêves de forêts sculptées frappent à la porte. Le bois mort prend une forme d’un corps féminin et sa sève se met à circuler. Le ventre se gonfle légèrement et la poitrine se soulève. Elle va ouvrir la bouche. J’ai du mal à lui caresser les lèvres avec les dents de la chaîne agressive…
ce passage sur la sculpture de l’arbre ,et la sensation que tu ressens,Gérard, est semblable au ressenti de la sculpture de Fragolphe–comment « attaquer » la matiere ,et l’amener en douceur , voire en force,vers des formes ,avec des dents de scie agressive ?lui laisser la liberté de te provoquer et t’obliger a realiser un contour que tu n’avais point prévu—-c’est la magie—une photo de l’arbre sculpté serait la bienvenue, ou alors je l’ai manquée—a jeudi à l’atelier, maitre-Gégé
bizavous2 ;caresse a Isis–evlyne
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Exactement ! Le temps de travail en plus sera plus long qu’à Saint Frajou. Pour l’instant il y a un bras, le bras du soldat venu du Moyen Age. L’essence : de l’acacia ! Donc, un bois très dur qui ne se laissera pas sculpter facilement…L’arbre est couché à l’atelier, tu le verras demain, bisous !!
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